Alors voilà, le voyage qui s’achève; après Gili, c’est la fin. Alors que Mihiikin s’est totalement acclimaté au rythme de Bali, il est déjà le temps de rentrer. La nostalgie est déjà palpable pour les plus vieux, particulièrement Matisse; à chaque tournants, il ne pouvait s’empêcher de dire, “bye, les montagnes, …bye la mer…bye les nouveaux amis..”
C’est aussi à Gili, que toute l’ampleur de la richesse de notre voyage a pris son sens; secondée par la beauté du décor qui nous entourait. C’est ici, que nous avons pris le temps de remercier Maël, et de le sentir si près de nous avec ces volcans, ces couleurs et ce vent chaud. C’est un paradoxe assez puissant que de réaliser que Bali n’aurait pas été; sans lui, sans sa mort. Il nous arrive souvent de se questionner sur ce qu’aurait été notre vie si les évènements s’étaient déroulés autrement.
C’est donc sur cette plage de Gili, à la veille de quitter cette île paradisiaque; que dans le vent qui soufflait sur le bord de la mer, Matisse, Morganne, Mihiikin et moi avons sans gêne crié vers le ciel à tue-tête ” Merci Maël” Merci Maël” Merci Maël”. Va sans dire toutes les larmes qui ont coulées sur mes joues , larmes de tristesse, mais surtout larmes de joie.
Nous avons terminé le voyage vers Ubud, une région plutôt touristique de Bali, celle ou la majorité des gens se limitent malheureusement à visiter. La ville ou Julia Roberts rencontre le beau Javier Bardem. Celle ou la culture balinaise tente de se frayer une place parmis les touristes occidentaux qui recherchent à découvrir une nouvelle culture tout en gardant un certain…pieds à terre. En arrivant à Ubud, nous avons eu un “choc”; et je suis plus qu’heureuse que mes enfants aient pu voir le Vrai Bali; mais du coup, en marchant dans Ubud, ils ont réalisé ce que le tourisme peut aussi faire…destruction des rizières qui nourrissent le peuple Balinais, au profit des Grands Hotels touristiques et j’en passe. Ubud et Kuta, étaient la concrétisation physique qui motive à pratiquer un tourisme responsable. J’espère profondément que cette expérience leur aura donné le goût de sortir des sentiers battus, d’aller à la rencontre des autres, et de contempler que nous sommes, tous unis par nos différences. ( Manifesto).
Les derniers levés de soleil à Bali, je les ai passé seule, à marcher dans les rizières, à contempler, et prendre une bonne inspiration de bonheur et d’aller l’enfouir bien à l’intérieur. J’ai aussi passé beaucoup de temps à simplement contempler mes enfants, à regarder ce lien particulier qui les anime; le présence de Mihiikin a certes su les réconcilier avec la Vie.
La fin de Bali; les 36 heures d’avion-escales qui nous séparaient signifiait aussi le début d’une tout autre vague de changements; celle de Rimouski; celle de la fin probable de la Grande Aventure du Nord québécois, celle d’une nouvelle adaptation.
Une nouvelle vie nous attendait sans doute au Canada; et restait plus qu’à voir comment des nouvelles rencontres allaient bientôt façonner notre nouvelle vie….il était là maintenant notre nouveau défi.
Sur ce, Indonésie je te dits:” à la prochaine”
Catherine

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Plus que magnifique !
Que de beaux souvenirs à chérirent … Tes enfants sont privilégiés de vivre d’aussi beaux moments .
Plus tard ,ils en auront des choses à raconter! Dans un monde qui tourne trop vite et ou prime le matérialisme de prendre le temps de revenir à l’essentiel ,quelle grande richesse tu inculques à tes enfants…
Ce fut un plaisir pour cœur et mes yeux …!
Bravo Catherine , pour ton courage ,ta force et ton immense talents <3